Numérique et écologie : 9 gestes simples pour réduire votre impact environnemental

9 gestes pour un numérique écologique

Sommaire

L’empreinte environnementale du numérique ne cesse d’augmenter. Selon une estimation de GreenIT.fr, l’impact environnemental du numérique doublerait, voire triplerait, entre 2010 et 2025.

Vous vous sentez concerné par l’éco-responsabilité numérique, et souhaitez réduire votre empreinte environnementale ? Vous êtes au bon endroit ! Dans cet article, Waya Tech vous propose 9 gestes simples à mettre en place pour réduire votre impact écologique :

1# Prolonger la durée de vie des équipements numériques

Saviez-vous que la fabrication d’un ordinateur de bureau nécessite 100 fois son poids en matières premières ? Et qu’elle requiert 1,5 tonne d’eau ainsi que 22 kg de produits chimiques ?

Prolonger la durée de vie de vos équipements informatiques est donc le meilleur conseil à suivre pour réduire votre empreinte écologique. Par exemple, en conservant votre ordinateur pendant 4 ans au lieu de 2, vous réduisez de 50% son impact environnemental.

Plus généralement, pensez à offrir à vos équipements informatiques une seconde vie ! Réparation, achat / vente d’occasion et même recyclage contribueront à réduire votre bilan.

Quant à l’achat de neuf, n’hésitez pas à vous tourner vers des équipements peu gourmands en énergie, et disposant d’un label (l’Ange bleu, l’Ecolabel Nordique, l’Ecolabel européen, l’EPEAT ou encore la certification TCO).

Enfin, évitez au maximum les multiplications d’appareils. Il est souvent plus judicieux d’acquérir un objet multifonctions plutôt que plusieurs équipements spécialisés.  

2# Limiter la consommation de papier et d’encre

La fabrication d’une feuille de papier est polluante et énergivore. Cependant, malgré l’explosion de l’informatique et le développement des procédures dématérialisées, nous n’avons jamais autant consommé de papier.

D’après une enquête Ipsos, un salarié français imprime en moyenne 28 pages par jour, soit plus de 51 kg par an. L’ADEME, quant à elle, estime entre 70 et 85 kg de papier par an et par salarié. Elle annonce également que 25% des documents seraient jetés 5 minutes après leur impression, et que 16% ne seraient jamais lus.

Aussi, l’un des premiers gestes éco-responsables à mettre en place dès aujourd’hui est tout simplement de limiter au maximum les impressions. Avant d’imprimer quelque chose, posez-vous toujours la question suivante : « est-ce indispensable d’en avoir une version papier ? »

Si la réponse est positive, voici encore quelques conseils pour limiter votre impact environnemental :

  • Utilisez du papier recyclé : sa fabrication nécessite 3 fois moins d’énergie, 20 fois moins d’arbres et 100 fois moins d’eau,
  • Ou à défaut, utilisez du papier de brouillon,
  • Recourez dès que possible à l’impression en noir et blanc,
  • Pensez à retirer les photographies, publicités et autres éléments non indispensables,
  • Imprimez vos feuilles des deux côtés (recto et verso).
  • Lorsque vous n’avez plus l’utilité de votre papier, conservez-le en tant que brouillon lorsque c’est possible, ou bien recyclez-le.

Imprimer avec parcimonie, c’est aussi réduire l’utilisation de cartouches d’encre. Or, on le sait, ces dernières sont créées à partir de matériaux toxiques pour l’environnement. Lorsqu’elles sont vides, jetez vos cartouches d’encre dans une poubelle appropriée afin qu’elles puissent être recyclées.

3# Mode avion, luminosité, chargeur…

Une bonne manière de réduire sensiblement votre empreinte écologique, est tout simplement de baisser la luminosité de tous vos écrans. En effet, un écran fortement éclairé consomme davantage d’énergie. En plus, vos yeux vous diront merci !

Vous pouvez également paramétrer tous vos appareils sur le mode « économie d’énergie », ou bien passer en mode « avion » lorsque vous n’utilisez pas internet. Je vous conseille également de désactiver le Bluetooth et le GPS. En plus d’être bon pour la planète, tout cela contribuera à économiser votre batterie.

Enfin, pensez à débrancher systématiquement tout ce qui n’est pas utilisé. Eh oui, même les chargeurs de téléphone et d’ordinateur ! Même non connecté à un équipement, un chargeur branché continue de consommer de l’électricité.

4# Faire le ménage dans sa boite mail !

On n’y pense pas forcément, et pourtant, l’envoi et le stockage des mails consomment aussi de l’énergie.

D’après Excelacom, 150 millions de mails seraient envoyés toutes les minutes. Quand on sait que l’envoi d’un courriel génère en moyenne 20 grammes de CO2 (d’après l’ADEME), cela représente donc une quantité astronomique de CO2 généré sur un an.

De plus, conserver 30 mails pendant un an consommerait l’équivalent d’une ampoule laissée allumée toute la journée. Donc si, comme la majorité des internautes, vous conservez plusieurs centaines de mails, cela contribue à plomber inutilement votre empreinte écologique.

Mais rassurez-vous, il est très facile d’y remédier !

Dans un premier temps, réduisez au maximum l’envoi de mails. Veillez en outre à :

  • Éviter les destinataires multiples (y compris le recours au fameux « Répondre à tous »),
  • Compresser les fichiers que vous envoyez en pièce jointe,
  • Hébergez votre fichier joint sur un site comme WeTransfer s’il est lourd,
  • Supprimer ou alléger votre signature,
  • Privilégier le format texte simple à une mise en page compliquée,
  • Bien vous relire avant de cliquer sur le bouton d’envoi : il nous arrive à tous d’oublier une information et d’envoyer deux mails à la suite…
  • Limiter les conversations : si cela doit entraîner une discussion, privilégiez un autre moyen de communication (face à face, téléphone, Slack…), quitte à envoyer un résumé par mail pour validation.

Puis, lancez-vous dans un grand ménage de votre boite mail !

  • Effacez tous les mails inutiles,
  • Désabonnez-vous de toutes les newsletters que vous ne lisez pas,
  • Videz vos spams et votre corbeille régulièrement,
  • Organisez les mails importants sous forme de dossier pour pouvoir facilement les classer et les retrouver.

Ce grand ménage peut être fastidieux au départ, n’hésitez pas à le réaliser en plusieurs fois. Ensuite, vous n’aurez plus qu’à traiter directement tous les mails que vous recevrez !

5# Réduire le recours aux moteurs de recherche

Saviez-vous que chaque recherche effectuée sur Google et consorts génère du CO2 ?

Selon l’ADEME, cela représenterait 2,8 grammes pour une recherche, et même 10 grammes si l’internaute consulte ensuite 5 sites internet. Google se défend toutefois de ces chiffres, et affirme qu’une recherche ne génèrerait que 0,2 grammes de CO2. Une sacrée différence !

Mais quel que soit le chiffre retenu, le résultat est le même : effectuer une recherche sur un moteur génère du CO2. Comment faire alors ?

Bien évidemment, je ne vais pas vous conseiller de laisser tomber complètement les moteurs de recherche. Après tout, ils sont très pratiques et permettent de gagner du temps.

Cela étant, il existe tout de même quelques astuces pour réduire votre empreinte écologique concernant cet aspect :

  • Si vous connaissez déjà l’adresse du site que vous désirez consulter, saisissez-la directement dans la barre d’adresse de votre navigateur au lieu de passer par un moteur de recherche. Selon l’ADEME, cela diviserait par 4 les émissions de gaz à effet de serre !
  • Ajoutez à vos favoris tous les sites que vous aimez consulter. A titre personnel, je les organise dans des dossiers et sous-dossiers afin de rapidement trouver celui qui m’intéresse. Vous pouvez même commencer dès maintenant en ajoutant Waya Tech à vos favoris 
  • Remplacez Google / Bing / Yahoo par un moteur de recherche éco-responsable. Il en existe plusieurs, parmi lesquels : Ecosia, Lilo ou encore Ecogine. Les recherches continueront de générer du CO2, mais elles seront compensées par une autre bonne action. Par exemple, Ecosia lutte contre la déforestation en plantant des arbres.

6# Limiter le cloud

Vidéos, photos, musiques, PDF… Nous stockons tous un grand nombre de données ! Ce stockage peut être effectué soit en local, c’est-à-dire directement sur notre ordinateur ou notre disque dur, soit sur le cloud, c’est-à-dire sur des serveurs distants accessibles via Internet.

Google Drive et Dropbox sont deux exemples de cloud, mais il en existe beaucoup d’autres. Nous sommes très nombreux à les utiliser, parfois quotidiennement : il faut avouer que cela est très pratique, en plus d’être gratuit ou à un prix abordable.

Pourtant, stocker vos fichiers sur le cloud est tout sauf écologique !

Eh oui, cette solution est bien plus énergivore que le stockage local. D’après le blog GreenIT.fr, stocker une donnée pendant un an demande deux fois moins d’énergie que son envoi sur le cloud.

Aussi, limitez l’utilisation du cloud aux fichiers qui doivent facilement être accessibles de partout, et tâchez de recourir au local pour le reste.

7# Réduire le streaming

Voici encore une mauvaise nouvelle… Le streaming n’est pas très écolo non plus ! Fabriquer un DVD est aussi polluant que de regarder une vidéo en streaming. Donc si vous comptez regarder la même vidéo plusieurs fois, mieux vaut opter pour l’achat de son DVD.

Vous pouvez également baisser la qualité de l’image pour diminuer votre empreinte environnementale.

Pour le streaming audio, c’est moins gênant. Cela reste polluant bien sûr, mais les outils de streaming (Spotify, Deezer…) mettent en place un système de cache afin d’éviter d’avoir à recharger toutes les musiques à chaque fois. Cela permet donc de réduire sensiblement leur empreinte environnementale.

8# Confier le développement des sites web et applications à une entreprise engagée dans le green-it

Vous êtes un professionnel (ou souhaitez vous lancer), et avez besoin d’un site, d’une application ou d’un objet connecté pour votre entreprise ?

Si vous désirez réduire votre empreinte environnementale, sélectionnez une agence concernée par le Green IT, c’est-à-dire engagée dans une démarche d’éco-conception web. Car oui, il est possible de réduire l’impact énergétique d’un site Internet, d’une application ou même d’un objet connecté !

Pour trouver la bonne agence, regardez du côté des sociétés labellisées Lucie 26000. Il s’agit d’un label RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) qui récompense les entreprises engagées dans une démarche responsable, aussi bien d’un point de vue environnemental que social.

A relire : Waya Tech, 1ère ESN du Vaucluse à obtenir le label RSE Lucie !

Si vous possédez déjà un site ou une application, assurez-vous que votre agence web la met bien à jour et utilise les dernières technologies. Son impact écologique en sera réduit.

9# Partager cet article pour informer d’autres personnes

Dernier conseil et non des moindres : faites une bonne action en partageant cet article à vos proches et sur vos réseaux sociaux !

Vous nous aiderez ainsi à sensibiliser d’autres personnes concernant leur empreinte environnementale. Plus nous serons nombreux à surveiller notre impact écologique, et plus ce sera efficace.

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